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Chronique du monastère :


septembre 2020

  

  

            Le mois s'ouvre par notre première « semaine bleue », appellation poétique trouvée par frère Bernard pour désigner ces pauses que nous nous ménageons toutes les huit semaines environ : ne prenant alors ni hôtes ni rendez-vous, nous mettons ces mini-confinements à profit pour retrouver l'essentiel de notre vie.

          Le 3, jour signé de la plume de deux oiseaux qui traversent le monastère : l'un, par la cheminée du réfectoire ; frère Guillaume récupère, en soulevant la trappe, l'étourdi pigeonneau qui reprend son envol ; l'autre, par les fenestrons de la chapelle, puis la tribune, puis le couloir des cellules, puis l'escalier du 2e… jusqu'à la salle des journaux ! Après complies, le rouge-queue assoiffé de culture et presque installé pour la nuit fut enfin délogé.

          Dimanche 6, frère Bernard se rend à Dijon, pour la bénédiction abbatiale de Dom Jean-Bernard-Marie Borie, nouvel abbé de Saint-Joseph de Clairval, célébrée à la cathédrale avec un impressionnant concours d'abbés et d'évêques.

          Mardi 15, alors que l'été s'achève par une nouvelle vague de chaleur, les élagueurs de Vulaines grimpent dans les marronniers pour leur faire une « taille raisonnée » qui redonne de la lumière. Le même jour décède à Moustier Mère Christine-Marie Fierens Rouffaer, ancienne prieure du prieuré Saint-Dodon, à Moustier-en-Fagne. Ses obsèques, en raison de la pandémie, sont célébrées dans la plus stricte intimité.

          Les 16 et 17, sortie communautaire à Autun. Bien préparé par frère Bernard, notre itinéraire nous fait découvrir la ville depuis les hauteurs (600m) qui l'avoisinent, où fut érigée en 1944 la monumentale Croix de la libération. La visite guidée de la cathédrale, celle, rapide, du musée Rolin, la découverte de sites gallo-romains, font comprendre l'importance passée du lieu, qui contraste avec l'évidente pauvreté de la région. Sur le chemin du retour, deux châteaux nous attendent : celui de Sully, joyau Renaissance conservé par la famille de Mac-Mahon, et celui de la Rochepot, malheureusement fermé, à la suite des déboires judiciaires de son propriétaire ukrainien…

          Les 22 et 23, aux derniers beaux jours avant l'arrivée subite de l'automne, nous reprenons la direction de la Bourgogne, pour une nouvelle session de formation (permanente, mais « impactée » par le Covid dans sa régularité) à la Pierre-qui-Vire. L'intervenant, le Pr. Daniel Marguerat, est un merveilleux vulgarisateur des difficiles questions du premier christianisme.

          Le 24, frère Bernard va écouter la conférence de Bernadette Mélois, directrice du Service national de pastorale liturgique et sacramentelle, sur la nouvelle traduction du missel ; sujet qui attire environ 70 personnes à N.-D. en l'Isle. Le lendemain, notre frère retourne à Troyes, pour la soirée de préparation des confirmands de l'agglomération troyenne, puisque 5 d'entre eux font partie de Foi & Lumière.

          Dimanche 27, c'est d'ailleurs la journée de rentrée de la communauté La Colombe, réfugiée à l'hôtellerie sous une pluie battante.

  

Rencontre avec les élèves de Terminale