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          Bernard Tolomei meurt, ainsi que la moitié de l’effectif de la Congrégation, lors de l’épidémie de peste qui ravage la Toscane en 1348 ; il était allé secourir ses frères du monastère Saint-Benoît de Sienne. La Congrégation connaît un fort développement par la suite, en Italie exclusivement jusqu’au XIXème siècle où auront lieu les premières fondations étrangères, d’abord en France. Aujourd’hui de taille modeste, notre famille monastique est néanmoins présente presque sur les cinq continents. Ses institutions ont bien sûr évolué depuis l’origine, pour faire droit à une plus forte consistance des communautés locales et pouvoir vivre notre réelle diversité culturelle ; demeurent pourtant le lien à l’abbé général et la référence à l’abbaye-mère, Mont-Olivet Majeur.

La famille monastique olivétaine



            


            En 1886, nous l’avons vu, le fondateur de notre monastère, le Père Emmanuel ANDRÉ insère sa petite communauté dans la Congrégation bénédictine de Mont-Olivet. De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’un rameau du grand arbre que constitue l’Ordre bénédictin dont la racine est saint Benoît et dont la sève est l’observance de la Règle qu’il nous a laissée. Sur cet arbre, au long du temps, des branches s’étiolent et meurent, d’autres naissent pleines de vigueur.


            La branche sur laquelle nous avons été greffés est cette Congrégation ou famille monastique olivétaine : elle naît au début du XIVème siècle de l’appel au désert entendu par trois amis, Siennois, emmenés par celui qui tient le rôle principal et que l’on retient comme le fondateur, Giovanni Tolomei, qui changera bientôt son prénom en celui de Bernard.


            L’appel initial est celui de la solitude, menée à Accona, un lieu sauvage et retiré de la campagne au sud de Sienne, où Bernard Tolomei possède des terres : « Ils dépouillèrent leurs vêtements séculiers pour se revêtir d’un habit plus respectable. (…) Assidus à l’oraison, extrêmement attentifs au silence, ils étaient joyeux de rendre à Dieu les louanges. Ils célébraient le culte divin dans une petite chapelle qu’ils avaient eux-mêmes construite… » (Chronique d’Antonio da Barga).

Saint Benoît reçoit l'habit monastique (fresque du cloître de Mont-Olivet majeur)

Réunion internationale des jeunes moines olivétains à Mont-Olivet Majeur

La famille monastique olivétaine

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Fresque du Bx Bernard

L'église de Mont-Olivet

          Vite rejoints par des compagnons, ils fondent quelques années plus tard, en 1319, un véritable monastère, Sainte-Marie de Mont-Olivet, en l’honneur de la Vierge Marie, sous la Règle de saint Benoît et dont les moines porteront l’habit blanc, signe de la pureté de vie à laquelle ils aspirent à l’école de Marie, mémoire de leur baptême, et peut-être aussi simplement manifestation de pauvreté, car le tissu blanc était d’une laine naturelle, non teintée.


            Une marque très forte de cette institution naissante était la volonté de communion. Aussi lorsque le monastère source essaime en d’autres lieux et qu’une véritable Congrégation se constitue, tout y est vécu comme en un seul monastère, sous le gouvernement d’un abbé unique, celui de Mont-Olivet, élu chaque année par un chapitre général.

L'abbaye de Mont-Olivet Majeur

L'abbaye de Mont-Olivet Majeur