Du 3 au 17, frère Bertrand séjourne à Moscou, où il n’était plus allé depuis trois ans. Il y retrouve de nombreux amis, dont beaucoup aimeraient revoir le monastère !

                   Samedi 10, frère Guillaume se rend à la récollection diocésaine pour la vie religieuse, à Troyes, chez les Oblates de saint François-de-Sales de la Cité Aviat. Monseigneur Yves Patenôtre, à partir de l’exhortation du pape Gaudete et Exsultate, fait deux conférences sur la sainteté dans la vie consacrée, devant environ soixante-dix personnes. De son côté, Monseigneur Stenger parle avec émotion de la récente conférence des évêques à Lourdes, où se sont exprimées des victimes d’abus commis par des prêtres.

                   Dimanche 11, centième anniversaire de l’armistice de 1918, célébré au monument aux morts du village avec solennité et devant plusieurs dizaines de mesnillats ; pendant ce temps, à la messe, nous avons à cœur de prier pour les victimes de cette guerre, et pour la paix en Europe. Dans l’assistance, une vingtaine de confirmands de Troyes, accompagnés du père Reinel Zapata et du jeune diacre Camilo Guttierez.

                   Mardi 20, à la faveur du froid des derniers jours, tombe une neige précoce, qui tient presque vingt-quatre heures.

                   Vendredi 23, nous accueillons Petite Sœur Anastasie, pour sa semaine de retraite. Elle arrive directement de sa fraternité burkinabée, et frère Bertrand, qui l’a connue à Rome il y a quelques années, se charge de lui fournir les épaisseurs nécessaires à cette acclimatation. Congolaise d’origine, elle chante les grâces du repas que nous prenons avec elle le dimanche 25 (comme en écho à la messe du matin, où un groupe de vietnamiens de Seine-et-Marne avaient chanté un très bel offertoire dans leur langue). La joie de vivre d’Anastasie, confrontée à tant de difficultés dans ces pays où la pauvreté engendre l’instabilité, est une lumière dans l’automne pluvieux.

                   Frère Bernard rend visite au carmel d’Yzeron du 25 au 30, où il se repose et profite du temps que sa sœur, prieure, peut lui consacrer.

                   Les 27 et 28, c’est Monseigneur Daucourt qui nous fait une brève mais très amicale visite.