Le 5, nous voyons arriver six routiers à matines, qui partent marcher jusqu'à la Pierre-qui-Vire ! Le même jour, et jusqu'au 9, fr. Bertrand prend un peu de repos à l'ermitage.

          Jeudi 15, nous fermons la chapelle après une messe exceptionnellement matinale. C'est en effet le grand jour d'accrochage de la croix, superbe icône réalisée par Tatiana Sannikova. Son mari, expert en acrobaties, la fixe à la voûte de la chapelle, juché sur l'échafaudage que nous a gentiment prêté Richard Bécard. Fr. Bertrand est de la partie, ainsi que les trois filles de nos amis ! À quelques jours du temps de la Passion, cette croix déploie dans notre chapelle toute la beauté du mystère de l'oblation du Christ, à l'aplomb de l'autel où il s'accomplit.

                        Nous ne chômons décidément pas ce jour-là, puisque c'est la date limite pour envoyer à la région Grand-Est notre dossier de demande de subvention pour le programme éditorial de 2018 ; quasiment l'équivalent d'un « business-plan » !

          Le lendemain, fr. Bertrand est d'ailleurs au Salon du livre à Paris, où, entre autres rencontres, il fait la connaissance d'Olga Gromova, dont il traduit le récit L'Enfant de sucre.

                        Le 16 au soir, fr. Guillaume, accompagné d'Odile et Joseph Coltat, assiste à Troyes à la conférence que donne fr. Louis-Marie, sur son expérience d'Israël. Le 17 suivra une petite session sur liturgie juive et liturgie chrétienne, au centre diocésain de formation, puis fr. Louis-Marie passe le dimanche avec nous avant de repartir lundi 20.

          Le 18 arrive de Scandinavie une gelée inattendue et de la neige qui surprend les premières primevères…

          Le 26, bonne nouvelle pour les Éditions des Quatre Vivants : Le Jeu, la chute du ciel se voit attribuer une « mention spéciale », exceptionnelle, par le jury du Prix Méditerranée étranger.