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Chronique du monastère :


décembre 2018

  

  

                        Pour l'entrée dans l'avent, le père Gilles Drouin, directeur de l'Institut Supérieur de Liturgie de Paris, vient faire une petite retraite au monastère (du 30 novembre au 2 décembre). Nous recevons aussi un groupe de cinq routiers de Troyes qui, vu le mauvais temps, acceptent bien volontiers de planter leur tente… dans la grange ! Ils nous rendent de bons services au jardin (nettoyage des gouttières, pose des double-vitrages à la chapelle de la Vierge, et même cassage de noix pour l'un d'eux, invalide de la jambe).           C'est à ce moment-là, le samedi 1er, qu'a lieu la session d'hiver des oblats. Instaurer un rendez-vous bisannuel permet en effet à tous de venir au moins une fois. C'est frère Guillaume qui leur parle de l'office divin l'après-midi, après le repas festif et une courte sieste. Dans la nuit précédant le 1er dimanche de l'avent, l'adoration du Saint-Sacrement à la chapelle rassemble quelques amis, désireux de commencer dans la prière la nouvelle année liturgique.


          Du jeudi 6 au vendredi 7, nous faisons notre première session de formation permanente à l'abbaye de la Pierre-qui-Vire, le père abbé nous ayant gentiment invités à nous joindre à sa communauté lors de ces réunions trimestrielles. C'est un archéologue du CNRS, M. Sébastien Bully, qui donne de passionnantes conférences sur les Pères du Jura et les fondations colombaniennes dans l'actuel diocèse de Besançon. Il montre ainsi que la notion de « désert », motif récurrent des hagiographes pour planter le cadre de la vie de ces saints moines, est à contraster avec un habitat ancien ou même contemporain, romain ou gallo-romain. Un café communautaire nous permet quelques échanges avec les frères de l'abbaye, puis nous reprenons la route sous un temps très morvandeau, et retrouvons frère Jean-Éric à la gare d'Auxerre : il vient en effet passer quelques jours au Mesnil (jusqu'au 11).


          Le 11 décembre, frère Étienne assiste au colloque de l'Institut de droit canonique, à Paris, sur le gouvernement des instituts religieux. Il y retrouve frère Grégoire de Maylis, canoniste bientôt diplômé ; frère Guillaume étant en cours de liturgie ce même jour, tous trois se retrouvent au déjeuner.


          Les jours suivants sont marqués par une participation aux offices en proportion inverse de la propagation d'un mauvais virus, qui tient à peu près tout le monde alité successivement. Sœur Samuelle étant à Paris du 14 au 16 (pour le marché de Noël du Bon Conseil, où elle fait, avec succès, une exposition-vente), les vigiles du samedi soir sont même supprimées. La liturgie de Noël s'est ressentie encore de cet état des voix, mais l'assistance nombreuse de la vigile et de la messe de la nuit nous a soutenus. Une dizaine d'amis orthodoxes, venus comme chaque année du monastère de Bussy-en-Othe, ainsi que nos hôtes, se sont joints à nous pour le réveillon au coin du feu (extinction à 02h00 !)


          Le 28 arrive la famille Bourmistrov, de Moscou, pour son séjour annuel très attendu des (nombreux) enfants. Le 29, c'est Monseigneur Berthet qui vient pour le tournant de l'année (jusqu'au 1er janvier).


  

Crèche du monastère (détail)