C’est le jour de la Toussaint que le père Daucourt prend possession de son logement presque achevé, au Petit Béthanie. L’aménagement de ce nouveau lieu d’accueil se poursuit le lendemain, avec le coup de main que donnent huit « Jeunes pros » de Besançon, sous la conduite de Jean et Marie-Angèle Perrenot. Frère Guillaume rencontre ce groupe le 2 au matin, autour de l’exhortation qui a suivi le synode des jeunes, Christus vivit. Ce même jour, frère Bernard rentre du carmel d’Yzeron, où il a passé quelques jours bien reposants, agrémentés de la présence de ses frères et sœur. Dimanche 3, les jeunes Bisontins nous invitent à partager le dessert et le café ; ils visitent ensuite la chapelle avec frère Bernard. Ils partent tout joyeux sous un bel arc-en-ciel.

          Du 6 au 18, nous accueillons frère Adriano Bellini, de la congrégation brésilienne, qui prend un temps de repos au cœur de ses études à Rome sur les abbés de Cluny. Parmi les services qu’il rend à la communauté, son méticuleux ménage du magasin fait notre admiration.

          Mardi 12, frère Bertrand rencontre le groupe Alpha de Troyes pour une réflexion sur le mal.

          Le 13, jour de deuil au jardin : nous faisons abattre le cèdre Atlantica planté il y a quarante ans, en face de la bibliothèque. Usé par les sécheresses de ces dernières années, il se déplumait en effet de façon significative. La liturgie de la « Toussaint bénédictine » nous console le soir, avec l’hymne Salvete cedri Libani… Et c’est dans cette même partie du jardin que, quelques jours plus tard (le 22), nous plantons, avec l’aide de Michel Bécard et de Thierry Gatouillat, 31 plants forestiers de différentes essences qui, dans dix ans, formeront un joli bois !

          Le 14, grand jour pour l’oratoire de l’hôtellerie, avec la pose des luminaires éclairant le tabernacle. Un nettoyage de ce chantier enfin achevé permettra sa mise en service le vendredi 22, pour l’arrivée des classes préparatoires du lycée Sainte-Marie de Neuilly. Conduits par Marguerite Léna, une autre consacrée de la communauté Saint François-Xavier et les Lemaire, ce sont 36 élèves que nous logeons, répartis entre l’hôtellerie, les chambres de l’école et le Logis paroissial voisin. La joie de ces jeunes récompense largement l’effort déployé pour les accueillir. Frère Guillaume a aussi bénéficié de l’aide d’Alban, jeune Gabonais en séjour au Bec, qui a ainsi pu découvrir le Mesnil de l’intérieur (il repartira le 27).

          Samedi 16, journée de récollection à Troyes, organisée par le Comité diocésain pour la vie religieuse et consacrée, et prêchée par le père Jean-Baptiste Auberger, franciscain de Strasbourg, sur le thème de la mission. Frère Guillaume y participe, ainsi qu’une soixantaine de religieux, religieuses et consacré(e)s de l’Aube.

          Vendredi 22, frère Guillaume clôt la série des rencontres avec les quatre classes de terminale dont nous sommes les parrains, au lycée Saint-François-de-Sales de Troyes. Chacun aura ainsi pu les aider à réfléchir à la devise et au blason (sur saint Benoît) qui seront exposés lors du baptême de promotion, en janvier.

          Dimanche 24, c’est une assemblée exceptionnellement jeune qui se masse dans la chapelle : outre les quarante khâgneux de Neuilly, nous accueillons pour la matinée la communauté des scouts et guides unitaires de Versailles, soit vingt-cinq jeunes, que frère Bernard rencontre après la messe.

          Les 27 et 28, nous reprenons le chemin de la Pierre-qui-vire. L’animateur de cette nouvelle session de formation permanente est le père Karl-Aymeric de Christen, vice-recteur du séminaire d’Orléans. Il nous fait part de l’attention nouvelle portée par les formateurs à la dimension humaine des jeunes qu’ils accueillent au séminaire, trop souvent négligée auparavant.

          Vendredi 29, nous recevons la visite de Bashkim Shehu, qui achève un séjour en France de quelques jours, accompagné de Michel Aubry, avec qui il a travaillé à la traduction de Mozart, à contretemps, roman qui paraîtra prochainement aux Éditions des Quatre Vivants.

          Samedi 30 et dimanche 1^er, nous vivons une session de rencontre avec cinq de nos oblats. Frère Bernard leur fait découvrir, en ce 155^e anniversaire de la fondation du monastère, les grands moments de cette aventure. Nous procédons ensuite à la bénédiction du nouvel oratoire de l’hôtellerie, le Saint-Sacrement étant déposé dans le tabernacle. Le dimanche, frère Bertrand anime un temps de lectio le matin, et nous partageons le repas récréatif avant la dispersion de nos amis.

Le nouvel oratoire de l'hôtellerie