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                      L’absence de chronique pendant les mois de confinement prouve que son contenu est largement lié aux contacts entre le monastère et l’extérieur, que les rencontres aient lieu à l’hôtellerie ou « dans le monde ». Depuis le 11 mai, le « déconfinement » est général, mais à notre échelle, l’hôtellerie demeurera encore fermée jusqu’en août ; l’accueil individuel est de nouveau possible, dans le jardin si le temps le permet, sinon dans les petits parloirs. Le 23 mai, nous rouvrons la chapelle pour les offices, et pour les messes de semaine. Le dimanche, l’affluence rendrait la chose impraticable. Vingt-deux chaises en plastique, régulièrement désinfectées, ont ainsi pris la place des bancs en bois !

          La période du printemps aura été marquée par le départ vers la maison du Père de quelques ancien(ne)s, qui auront compté dans la vie du monastère ou du diocèse : le 19 avril, Andrée Linard, l’une des doyennes du village, qui aimait beaucoup venir aux offices. Le 26, Yvette Maier, épouse de Jean-Paul ; ensemble, ils ont porté la communauté Foi & lumière La colombe avec cœur et énergie pendant de nombreuses années. Le 29, Monseigneur Philippe Breton, ancien évêque de Dax, que frère Bertrand et frère Bernard avaient bien connu lorsqu’il était prêtre à Ste-Croix-de-Neuilly. Le 1er mai, sœur Louise Côté, de la Congrégation Notre-Dame, peu après son retour au Québec. Le 13 mai, Jean-François de Verdière, cousin de frère Étienne, fidèle, avec son épouse Monique et tout un groupe d’amis, aux retrouvailles annuelles au monastère.

          Avec la liberté de circulation recouvrée renaît celle de faire des retraites à l’ermitage : frère Bertrand y séjourne du 24 au 28 mai, et frère Guillaume du 1er au 4 juin.

          Le 9 juin, deux anciens quittent le village pour la maison de retraite de la Providence à Troyes : nos voisins et amis Hélène et Marcellin Velut : ils appartiennent à la génération née avant la guerre, dépositaire d’une mémoire du Mesnil d’autrefois, aussi leur choix courageux crée-t-il un vide pour tous.

          Le mois de juin est généreux en fruits rouges (cerises, fraises, framboises…) récoltés intra muros, et offerts par des amis du village ; les arbres plantés à l’automne se déploient avec vigueur, et l’explosion de fleurs du jardin, favorisée par les pluies de l’hiver, réjouit particulièrement frère Bernard, maître d’œuvre du parc.

          Le 16 juin, lors d’une réunion de communauté, nous tirons quelques leçons du « confinement » pour notre vie monastique, et tombons d’accord pour en reconnaître les effets bénéfiques sur le rythme personnel et communautaire. D’où la décision de pratiquer désormais un accueil allégé, permettant à ceux qui désirent vraiment faire retraite à l’hôtellerie d’y séjourner, dans une plus grande autonomie pour les repas. Quant à l’accompagnement spirituel aux parloirs, il sera plus espacé.

          Le 23 juin, après l’eucharistie à laquelle elles participent, nous recevons à déjeuner sœur Lorraine Hénault et sœur Dominique Sabas, de la Congrégation Notre-Dame. Après la fermeture de leur communauté (due au trop petit nombre), l’heure de leur départ pour le Québec approche en effet, et nous nous promettons que les liens tissés entre nous depuis trente-deux ans perdureront dans la communion de la prière.

          Le 25 juin, une fois n’est pas coutume, nous rejoignons le Petit Béthanie pour la célébration des vêpres, au cours desquelles Monseigneur Daucourt bénit l’icône de Notre-Dame de la Sainte-Espérance, écrite par Tatiana Sannikova. Elle fait un très beau pendant à celle du Bienheureux Jean-Joseph Lataste, avec en toile de fond une représentation du monastère et de l’église paroissiale. Un bref historique des intuitions et réalisations du Père Emmanuel, par frère Bernard, contribue à mettre en lumière la continuité entre l’appel à la conversion de la Mère de la Sainte-Espérance et celui du Père Lataste, apôtre de la miséricorde. Ce beau temps liturgique est suivi d’agapes dans le jardin ; nous faisons ainsi plus ample connaissance avec les prêtres accueillis temporairement dans ce lieu de ressourcement et de paix.


  

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Chronique du monastère :


avril, mai, juin 2020